Interview MIRIZØN
Le groupe MIRIZØN a sorti le 26 février 2021 leur premier Album "Shrinking Violet" via le label M & O Music.
A l'occasion de cette sortie, je vous propose de découvrir un peu plus ce groupe à travers cette interview.
Installez-vous confortablement, et découvrez l'univers de MIRIZØN.
1) Pouvez-vous vous présenter en quelques mots (Origine, date de création, lieu...) ?
On a créé Mirizon en 2019 à Nantes, avec Martin à la guitare et au chant, Matthieu au scream et chant secondaire, Louis à la basse, Antoine à la batterie et Jules au violon. Martin, Matthieu et Jules faisaient déjà de la musique ensemble avant, et ont rencontré Louis, puis Antoine et c’est comme ça que Mirizon a commencé.
2) MIRIZØN : Pourquoi ce nom et surtout pourquoi MIRIZØN avec le Ø ? Cela fait-il référence à des groupes de Metalcore Nordiques dont vous tirez votre influence ?
Non ça n’a aucun rapport avec des groupes nordiques (rire). Le nom Mirizon vient tout simplement d’une contraction du nom de groupe dont faisaient parti Martin, Matthieu et Jules auparavant. Et le Ø est venu naturellement lorsque l’on s’est penché sur le logo et la typographie du nom.
3) Votre groupe à une particularité que l'on retrouve pratiquement dans aucun autre groupe de Metal hormis MY DYING BRIDE par exemple. Pourquoi le choix d'un violon au sein d'un groupe de Metalcore ?
Et bien Jules faisait déjà parti du groupe depuis longtemps, donc lorsque nous nous sommes tournés vers un projet plus metalcore et avons créé Mirizon, cela paraissait tout à fait naturel de continuer à utiliser du violon. Et c’est un peu challenge qui nous plaisait à tous d’intégrer cet instrument dans ce style de musique.
4) Votre premier album "Shrinking Violet" est publié via le Label M & O Music. Pour un premier album, être publié via un Label de qualité a-t-il été facile pour vous ou un vrai parcours du combattant ? Est-ce important pour vous d'être au sein de ce Label ?
M&O Music est en relation avec nous depuis notre premier EP totalement auto-produit que nous avons sorti en juin 2019. Nous sommes restés en contact tout au long de la création de ce premier album et nous avons signé avec M&O en octobre 2020. Cela a été en quelques sortes une chance d’avoir été repéré si tôt par un label tel que celui-ci. Car c’est très important pour nous et notre album d’être au sein d’un label. Cela nous assure une distribution bien plus large et une visibilité plus importante.
5) D'où vient votre inspiration ? Qui écrit les paroles, la musique... ?
Nous sommes influencés par de nombreux styles de musiques allant du Metalcore à la musique classique en passant par le Djent, le Deathcore, le Metal et Rock Progressif, mais aussi le funk, le jazz et même le rap. Martin et Matthieu écrivent les textes. Martin va amener les idées et bases des morceaux, et nous les construisons et retravaillons tous ensemble afin qu’ils aient le meilleur rendu possible.
6) Qui est l'auteur de la superbe pochette énigmatique ?
Nous avons travaillé avec une jeune graphiste étudiante (Juliette Menant) qui nous a créé les dessins des fleurs et de la déesse. Puis Martin les a intégrés dans des designs et a créé la pochette.
7) Le choix du Metalcore s'est-il imposé par lui-même ?
Oui, c’est un virage que nous avons pris il y a quelques temps, et ça été une évidence de se tourner vers ce style. C’est ce que l’on écoute, ce sont des influences communes, c’est donc venu naturellement.
8) Avec ce premier album, vos titres parlent de la destruction de notre planète, de prendre confiance en soi... Le monde actuel vous inquiète-t-il ? Quels sont les messages que vous aimeriez faire passer avec "Shrinking Violet" ?
Ce serait mentir que de répondre non. Avec tout ce qu’il se passe dans le monde, le changement climatique, les crises économiques, la situation sanitaire, etc. Les raisons ne manquent pas de s’inquiéter quant à notre futur et la société dans laquelle nous devrons vivre d’ici quelques années. On aborde des thèmes comme la prise de conscience, les problèmes de société, la détresse mentale, le relationnel, mais le message principal serait que, derrière ces constats parfois alarmistes, on peut agir, et même on se doit d’agir. Que ce soit pour l’environnement, ou pour soi-même, il ne faut pas attendre qu’il soit trop tard, car c’est qu’on a trop tendance à faire. On ne veut pas donner de leçons ou dénoncer. Ce sont des constats et on s’inclue dans nos paroles (utilisation du « we ») car on s’inspire de nos expériences, de nos rencontres, de choses que pleins d’autres personnes peuvent parfois vivre. Mais on souhaite qu’il y ait de véritables prises de conscience. On ne peut pas dire que l’on passe des messages d’espoir, le monde qui nous entoure ne s’y prête pas vraiment, et nos chansons reflètent cette vision très nuancée. Mais on continue de croire que des choses peuvent changer.
9) Du fait du contexte sanitaire difficile, comment avez-vous géré ces derniers mois (Répétitions, enregistrement...) ?
C’est une période compliquée pour tout le monde, et nous comprit. Nous avons du pas mal nous adapter pour réussir à venir à bout de cet album. Au niveau de la composition, des répétitions, et même de l’enregistrement, nous avons été directement impactés dans notre organisation et nous avons dû trouver des alternatives. Cette période nous pousse à sans cesse se réinventer et c’est ce que l’on s’efforce de faire afin de promouvoir et défendre au mieux notre premier album.
10) Quels sont vos projets futurs ?
Nous travaillons actuellement sur plusieurs clips, live sessions et concerts en live streaming pour apporter du contenu et faire découvrir notre album et Mirizon au plus grand nombre. On vous réserve quelques surprises. Et bien sûr on attend avec impatience la reprise des concerts avec public.
11) Le mot de la fin ?
Balançoire. Non plus sérieusement, merci de nous avoir donner l’opportunité de nous exprimer au travers de cette interview. Nous sommes très fiers de ce premier album et on espère que le public l’aimera autant que nous.
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