Interview The Sound Comet

Interview – The Sound Comet
Par Metal Papy Jeff

 

Quand cinq vétérans de la scène rock alternative française décident de fusionner leurs univers, ça ne donne pas un simple groupe : ça crée une onde de choc. The Sound Comet, c’est une supernova musicale née de riffs abrasifs, de refrains puissants et d’une énergie live qui donne des frissons. Après un premier EP remarqué (Soundcheck), ils reviennent aujourd’hui avec A Billion Futures, un deuxième souffle encore plus audacieux, toujours enregistré au légendaire studio Le Pressoir. Après leur release party à Tours en première partie de Deportivo, on a pris le temps de discuter avec ce groupe qui ne regarde pas ses chaussures, mais vise carrément les étoiles.

 

Un immense merci à The Sound Comet d’avoir pris le temps de répondre à cette interview avec générosité et passion — c’est un vrai privilège de pouvoir échanger avec des artistes aussi inspirés qu’inspirants.



 

Hoël, le batteur

 

 

1.   Bonjour, débutons par cette première question : En quoi A Billion Futures marque-t-il une évolution par rapport à votre premier EP Soundcheck ?

Bonjour, A Billion Futures nous permet de nous affirmer sur la musique que nous voulions présenter. Soundcheck, comme son nom l'indique, n'était que les prémisses. Il a permis de forger notre son, pour trouver une direction qui nous plaisait. Nous sommes maintenant armés pour présenter un EP plus construit, plus abouti. Nous explorons plus de possibilités rythmiques, plus de possibilités harmoniques ou encore au niveau des textes. Ce second EP fait naître le son de The Sound Comet.

 

 

 

2.   Quel morceau de l’EP résume le mieux l’essence de The Sound Comet selon vous ?

Coulda Woulda Shoulda, le troisième titre de l'EP mélange l'énergie que nous aimons, avec un arrangement fourni. Le morceau est construit sur deux parties, et nous aimons pouvoir sortir du cadre attendu, en y ajoutant en l'occurrence des cordes sur cet exemple, pour grossir encore plus le son. On y retrouve un violoncelle, et des violons. Ça donne un petit côté original qui nous plaît bien, sans pour autant perdre le rock qui tape.

 

 

 

3.   Vous avez collaboré avec Romain Clément (Orpheum Black) pour le mixage ? Comment a-t-il influencé le son ?

Effectivement, nous avons eu la chance de croiser Romain sur un concert, nous avons échangé, et écouté ses productions. Cela nous a de suite parlé, un son bien équilibré, avec une voix bien rentrée dans le mix, et beaucoup d'impacts et de dynamiques. Le son est très important pour nous, et nous voulions quelqu'un qui puisse tout faire correspondre ensemble tout en respectant le produit d'origine. Nous n'avons pas été tendre avec lui, ce n'est pas un EP simple à mixer, merci à lui d'avoir retroussé les manches !

 

 

 

4.   OB Mix a enregistré les voix : comment son approche a-t-elle façonné l’expressivité des chants ?

Vincent Perrot est adorable, et a un superbe studio, c'était assez évident d'aller chez lui. Pour la prise des voix, l'objectif était : "EXPRESSIVITE" ! Il fallait qu'on ressente direct quelque chose à la prise, quitte à parfois salir un peu la piste, ça chantait très fort !

 

 

 

5.   Le titre A Billion Futures évoque une trajectoire sans limites. Comment reflète-t-il votre vision actuelle ?

Ce titre (tiré des paroles de "Coulda Woulda Shoulda") peut s'adapter à pas mal de choses en ce qui nous concerne. Mais à propos du projet de manière globale, nous ne savons pas de quoi demain sera fait, mais nous savons que nous avons la possibilité d'aller dans n'importe quelle direction. C'est le grand plaisir de faire de la création. C'est en quelque sorte "L'effet Papillon", un battement d'aile dans une direction provoque des millions de conséquences plus tard.

 

 

 

6.   Quels défis techniques ou créatifs avez-vous rencontrés en studio pour cet EP ?

Nous voulions un son qui fasse bloc, de grosses dynamiques par moments, beaucoup de nuances au global. Nous sommes tous des musiciens de lives, et nous voulions que cela se ressente. Sinon, pas spécialement de problème à l'enregistrement, nous avions bossé durant des mois pour arriver prêt pour être le plus efficace possible, on sait que le studio est l'un des exercices le plus difficile en musique.

 

 

 

7.   Vos textes sont décrits comme des « uppercuts verbaux ». Quels thèmes abordez-vous dans A Billion Futures ?

Le premier EP traitait essentiellement de sujets de société. Pour A Billion Futures, les textes sont beaucoup plus intimes et personnels, notamment pour Clément, notre chanteur. Nous y abordons, la perte de passion pour notre single Anhedonia et la manière dont, parfois, l’incapacité à éprouver du plaisir dans ce qui nous a toujours animé peut nous déstabiliser. Pour Sorry Friends, ce sont des excuses pour nos proches, ils doivent consentir à beaucoup de sacrifice pour que nous puissions faire ce métier. Pour Coulda Woulda Shoulda, nous y traitons les innombrables choix difficiles de la vie, et de ne pas oublier d'apprécier ce que l'on a. Les deux derniers titres, Frozen In Time et Leon's Got A Lion Heart touchent notre chanteur de très près. Ils parlent respectivement d'un ami ayant mis fin à ses jours et de la naissance difficile de Léon, le fils de Clément. Tout cela n'est pas très joyeux c'est vrai ... mais nous essayons dans chaque titre de tirer de l'espoir de tout ça, nous espérons que la musique est une partie de la réponse.

 

 

 

8.   Vous décrivez votre son comme un mélange entre Punk, Metal, Alt-Rock et Pop. Comment parvenez-vous à maintenir une cohérence dans ce mélange ?

Je pense qu'il faut déjà y croire avant tout, et surtout ne pas avoir peur de casser certains codes bien ancrés. Il est important de définir la musique par des cases, cela aide à y voir plus clair, mais quand vient le moment de créer, il faut laisser son instinct prendre le dessus. Je crois que nos différences de styles sont une force, et nous apprenons de plus en plus à les dompter au fur et à mesure que nous composons pour que nos morceaux soient cohérents et originaux.

 

 

 

9.   On sent l’influence marquée des 90s. Comment réinterprétez-vous cet héritage (Soundgarden, RATM) dans un contexte moderne ?

Le Rock est mort ?! C'est ce qu'on entend parfois, j'espère que non. Je crois que nous ne nous posons pas vraiment la question. En fait, nous composons ce que l'on aime, et tant qu'on arrive à trouver du sens dans nos morceaux sur les différents aspects, les textes, les mélodies, les arrangements, cela nous semble cohérent pour notre époque. Je pense que si nous faisons quelque chose de vrai, c'est comme cela qu'il devient intemporel, en fin je l'espère ! On verra ... quoique pas nous !

 

 

 

10.   Il y a une vraie intensité dans vos textes. D’où viennent-ils ? De l’instinct, de la colère, d’une réflexion plus construite ?

Clément : Tous mes textes sont en effet très personnels, même s’ils sont “maquillés” en anglais et illustrés par de jolies images, par pudeur et hantise du "trop littéral". Je n’écris jamais à chaud, car les sentiments vont et viennent, et je sais que chaque mot devra être assumé pendant des années… voire expliqué en interview ! Mais une fois digérés, ces sentiments se transforment en idées, qui remontent à la surface dans des instants de calme, au milieu de la nuit, sous la douche… Alors je m’empresse de les noter quelque part, avant de les oublier. J’ai des pages et des pages de bribes de phrases, parfois des vers entiers qui riment, parfois de simples concepts... Et quand vient le moment d’habiller un instrumental, je vais fouiller dans mes brouillons, j’en choisis certains, je les développe, je les affine pour en faire une chanson. Je veille toujours à faire correspondre le thème des paroles à l’ambiance du morceau. Pour moi, les paroles ont autant d’importance que la mélodie. Chanter sans rien dire, c’est juste faire du bruit.

 

 

 

11.   Vous êtes restés fidèles au Studio Le Pressoir. En quoi cet environnement mythique a-t-il influencé l’énergie de l’EP ?

Au Studio Le Pressoir, chez François, on s'y sent bien ! On s'enferme là-bas pendant quelques jours, et on enregistre, toute la journée. On dort sur place, on fait du baby-foot, on regarde des vieux films, et on s'y remet, c'est juste super !

 

 

 

12.   Vous avez lancé l’EP au Bateau Ivre en première partie de Deportivo. Quels souvenirs gardez-vous de cette soirée ?

Notre première date à Tours, c'était vraiment une superbe soirée ! Y avait du monde, et le public a très bien réagi à l'EP. Nous avons pu jouer notre set d'une heure, et on a déjà hâte d'y retourner ! Nous avons pour l'occasion travaillé en grosse équipe. En plus de notre photographe et de deux vidéastes, nous avions Bérenger notre ingé son qui connaît très bien notre musique ainsi que Julien, notre ingé lumières. Il nous a fait un show super calé, en musique, avec des ambiances et des effets qui mettaient notre musique en valeur, une grande chance, et beaucoup de travail ! Merci à eux !

 

 

 

13.   Après un lancement explosif à Bourges pour "Soundcheck", pourquoi avoir choisi un événement plus intimiste cette fois ?

Nous voulions absolument jouer à Tours, 3 des musiciens du groupe y vivent, cela nous semblait évident. De plus, il y a une réalité aujourd'hui, c'est que c'est extrêmement compliqué de jouer pour des artistes avec un projet émergeant ou nous voulons. La scène Rock est encore endormie à l'heure actuelle et la culture n'a pas le vent en poupe. Le Bateau Ivre a su nous faire confiance en tout cas, et nous les en remercions.

 

 

 

14.   Comment vous situez-vous dans la scène rock française actuelle : au cœur, en marge, ou carrément ailleurs ?

En ayant des textes en anglais, forcément cela ne nous rapproche pas du "Rock Français", mais au global, nous espérons avoir notre place dans ce Rock moderne.

 

 

 

15.   C’est quoi pour vous un live réussi : du chaos, de la sueur, de l’émotion… ou tout à la fois ?

Du chaos, non peut être pas, mais en tout cas de l'énergie oui bien sûr ! Nous nous donnons à 200% tous les 5. Clément, notamment, ne peux pas s'empêcher de courir partout ! Stef sort le gros son avec sa gratte pour faire vibrer la façade.  Mais il y a aussi des moments plus calmes, de l'émotion en quelque sorte avec des passages guitare de Yannick qui fait planer tout le monde, ou des mélodies de basse de Cécile très catchy ! Pour ma part (Hoël) à la batterie j'essaye de faire groover tout ça pour que chacun puisse se déhancher comme il faut sur la musique ! Une sacrée recette on espère !

 

 

 

16.   Des dates à venir, une tournée, un passage en festival ?

Nous serons au Chato'do à Blois le 12 juin et à Ecommoy le 29 novembre. D'autres dates arriveront bientôt, mais comme dit plus haut, ce n'est pas toujours évident. Mais nous ferons tout pour faire parler de nous !

 

 

 

17.   Si vous deviez décrire « A Billion Futures » en trois mots, quels seraient-ils et pourquoi ?

 Emotion - Identité - Puissant : Je trouve que ça représente bien ce qu'on a mis à l'intérieur de cet EP. Des sujets difficiles, un mélange de styles singulier avec une belle énergie et de la dynamique.

 

 

 

18.   Le mot de la Fin

Merci beaucoup pour cet interview, et cette chronique, c'est absolument précieux pour nous ! Nous sommes prêts à continuer de défendre notre musique sur scène ou ailleurs ! Des projets arriveront prochainement, nous n'allons pas nous arrêter la ! Aller streamez "A Billion Futures" sur vos plateformes favorites, ou n'hésitez pas à commander l'EP en version physique sur Bandcamp via notre site www.thesoundcomet.com ! A bientôt sur les routes ! ☄️

 

 


 

CONCLUSION

Avec A Billion Futures, The Sound Comet ne se contente pas de faire du bruit — ils tracent leur propre orbite dans la galaxie rock. Entre énergie brute, production léchée et passion contagieuse, le groupe impose un style, une voix, une urgence. Qu’on les découvre sur scène ou casque vissé sur les oreilles, une chose est sûre : ces gars-là n’ont pas fini de secouer la constellation. Alors gardez l'œil rivé au ciel — la comète vient tout juste de passer, et elle laisse une traînée flamboyante derrière elle.

 

 

 

Focus Album : A Billion Futures

Sorti le 11 avril 2025, A Billion Futures est le second EP de The Sound Comet — et une vraie montée en puissance. Enregistré une nouvelle fois au mythique studio Le Pressoir, le disque gagne en précision, en ampleur, et en intensité émotionnelle. Les guitares de feu rencontrent des refrains ciselés, portés par une production signée Romain Clément (Orpheum Black) et OB Mix pour les voix.
Un concentré de rock nerveux, poétique et habité, qui prouve que
The Sound Comet n’a pas l’intention de redescendre sur Terre.

 

Suivez la Comète

Pour ne rien rater des concerts, clips, actus et sorties du groupe, c’est par ici que ça se passe :

Écouter les EPs :

https://thesoundcomet.bandcamp.com/album/soundcheck
https://open.spotify.com/intl-fr/artist/6Q5sha30zKOHYxvqGj12Gd


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The Sound Comet - "Anhedonia"


 


 

 

Interview – The Sound Comet
By Metal Papy Jeff

When five veterans of the French alternative rock scene merge their universes, the result isn’t just another band—it’s a shockwave. The Sound Comet is a musical supernova born from abrasive riffs, powerhouse choruses, and live energy that sends shivers down your spine. After their acclaimed debut EP Soundcheck, they return with A Billion Futures, a bolder second chapter, once again recorded at the legendary Le Pressoir studio. Following their release party in Tours, opening for Deportivo, we sat down with this band—one that doesn’t stare at its shoes but aims straight for the stars.

A huge thanks to The Sound Comet for their generous, passionate insights—it’s a privilege to engage with artists as inspired as they are inspiring.


Hoël, drummer

1. Hi, How does A Billion Futures evolve from your first EP, Soundcheck?
Hi! A Billion Futures solidifies the music we wanted to create. Soundcheck, as the name suggests, was just the beginning—a foundation to forge our sound and find our direction. Now, we’re armed to deliver a more structured, polished EP. We’re exploring richer rhythms, harmonies, and lyrical depth. This second EP is the true birth of The Sound Comet’s signature sound.

2. Which track best captures The Sound Comet’s essence?
“Coulda Woulda Shoulda,” the third track. It blends the energy we love with intricate arrangements. The song splits into two parts, breaking expected frameworks—like adding strings, cello, and violins—to amplify the sound. It’s original yet undeniably rocking.

3. You collaborated with Romain Clément (Orpheum Black) on mixing. How did he shape the EP’s sound?
We met Romain at a show, listened to his work, and immediately connected. He balances clarity with raw impact—vocals cut through, dynamics hit hard. We wanted someone to unify our vision without losing its edge. We didn’t go easy on him—mixing this EP was no walk in the park. Hats off to his grit!

4. OB Mix handled vocals. How did their approach heighten expressiveness?
Vincent Perrot at OB Mix is fantastic. The goal was expressiveness—raw, immediate emotion, even if it meant a grittier take. Those vocals scream passion.

5. The title A Billion Futures suggests limitless paths. How does it reflect your current vision?
It’s lifted from “Coulda Woulda Shoulda” and speaks to our project’s open-ended journey. We don’t know tomorrow’s shape, but creativity lets us soar in any direction. It’s the “butterfly effect”—a single beat rippling into infinite possibilities.

6. What technical or creative challenges arose during recording?
We aimed for a cohesive, dynamic sound that mirrors our live energy. As gigging musicians, we prepped relentlessly to nail efficiency in the studio—the toughest test of all.

7. Your lyrics are “verbal uppercuts.” What themes drive A Billion Futures?
The first EP tackled societal issues. Here, it’s personal: loss of passion (“Anhedonia”), apologies to loved ones (“Sorry Friends”), life’s crossroads (“Coulda Woulda Shoulda”). “Frozen In Time” mourns a friend’s suicide, while “Leon's Got A Lion Heart” grapples with Clément’s son’s traumatic birth. Dark, yes—but we infuse hope. The music itself is part of the healing.

8. How do you blend Punk, Metal, Alt-Rock, and Pop without losing coherence?
Belief and instinct. Genres are guideposts, but creation demands breaking rules. Our stylistic differences are strengths—we’re learning to harness them for originality.

9. Your ’90s influences (Soundgarden, RATM) feel fresh. How do you modernize that legacy?
“Rock is dead”? We don’t buy it. We play what we love—authenticity makes it timeless. If it’s real, it transcends eras.

10. Your lyrics burn with intensity. Where does that fire come from—instinct, anger, reflection?
Clément: All my lyrics are personal, masked in English metaphor to avoid literalism. I never write in the heat of emotion—feelings fade, but words linger. Ideas surface in quiet moments: showers, sleepless nights. I jot down phrases, concepts, then refine them to fit each song’s mood. Lyrics matter as much as melody. Singing without meaning is just noise.

11. Why stick with Studio Le Pressoir? How did it shape the EP’s energy?
At Le Pressoir, we lock in for days—recording, sleeping there, playing foosball, watching old films. It’s pure magic.

12. How was launching the EP at Bateau Ivre with Deportivo?
A killer night! The crowd roared, and we played a full hour. We brought a dream team: photographers, videographers, sound engineer Bérenger, and lighting wizard Julien. A massive effort, but worth it.

13. After a explosive Bourges launch for Soundcheck, why choose an intimate event this time?
Three members live in Tours—it felt right. Plus, the rock scene’s still sleepy here. Bateau Ivre took a chance on us, and we’re grateful.

14. Where does The Sound Comet stand in France’s rock scene?
Singing in English distances us from “French rock,” but we aim to carve a niche in modern rock.

15. What defines a successful live show for you?
Energy! We give 200%. Clément sprints everywhere, Stef’s riffs shake the walls, Yannick’s guitars mesmerize, Cécile’s bass hooks groove, and I drive the rhythm. Chaos? No. Passion? Absolutely.

16. Upcoming gigs or tours?
June 12 at Chato'do (Blois) and November 29 in Ecommoy. More dates soon—stay tuned!

17. Describe A Billion Futures in three words.
Emotion. Identity. Power. It’s our raw blend of struggle, style, and sonic force.

18. Closing words?
Thank you for this! We’ll keep fighting for our music—stream A Billion Futures or grab the physical EP on Bandcamp (www.thesoundcomet.com). Catch us on the road! ☄️


Conclusion
With A Billion Futures, The Sound Comet doesn’t just make noise—they carve their own orbit in the rock galaxy. Raw energy, polished production, and contagious passion define their urgent, singular voice. Whether you discover them live or through headphones, one thing’s clear: this comet isn’t done shaking the cosmos. Keep your eyes skyward—its flaming trail is just the beginning.


Album Focus: A Billion Futures
Released April 11, 2025, this sophomore EP marks The Sound Comet’s meteoric rise. Recorded again at Le Pressoir, it sharpens their precision, amplifies emotion, and ignites fiery guitars with choruses honed by Romain Clément’s production. A testament to poetic, unyielding rock—proof this comet won’t crash to Earth anytime soon.

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